Biographies

Alice Grandjean, soprano

Née en 1993, Alice Grandjean est passionnée de musique dès son plus jeune âge. En 2006, elle commence le chant lyrique auprès d’Yves Senn et rejoint la compagnie de « L’avant-scène opéra » participant ainsi à de nombreux spectacles. Elle est reçue au Conservatoire royal de Bruxelles, section chant, dans la classe de Marcel Vanaud et de Michèle Massina. Elle y obtient son Bachelor en juillet 2016. Elle a également travaillé avec Stuart Patterson et Ana-Camelia Stefanescu, et a suivi des masterclass auprès de Monika Lukacs et de Claudia Rüggeberg. Aujourd’hui, elle continue à se former auprès d’Yves Senn.

Depuis 2014, Alice Grandjean chante comme soliste en Suisse, en Belgique et en France. Elle a interprété entre autre les rôles de Papagena (Die Zauberflöte, Mozart), de Barbarina (Le Nozze di Figaro, Mozart), de Lucy (The Telephone, Menotti) ou encore de Belinda (Dido and Aeneas, Purcell), ainsi que de nombreux rôles d’opérette, tels que Zoé (La Cocarde de Mimi Pinson, Goublier fils), Louise (Les Mousquetaires au couvent, Varney) ou encore Cupidon (Orphée aux Enfers, Offenbach).

En 2015, elle cofonde la Compagnie d’opéra « Entre le Ziste et le Zeste », avec laquelle elle a déjà monté plusieurs spectacles. Par ailleurs, elle collabore également régulièrement avec différentes formations, telles que « Les Divertissements royaux », « L’avant-scène opéra », ainsi que l’ensemble baroque « Hortus Amoris ».

Léonard Schneider, baryton

Originaire de Neuchâtel, Léonard Schneider se passionne pour la musique dès son plus jeune âge, en pratiquant le piano et l’orgue. Il débute le chant à 5 ans, dans une chorale pour enfants, puis rejoint la compagnie « L’avant-scène opéra », grâce à laquelle il participe à de nombreuses productions d’opéra, d’opérette et de théâtre.

En parallèle, il suit des cours au Conservatoire de Neuchâtel, dans la classe d’Yves Senn. A côté de ses études universitaires en Géographie, en Philosophie, en Histoire de l’art et en Français, il entre au Conservatoire royal de Bruxelles, dans la classe de Marcel Vanaud obtenant son Bachelor en 2015. Il se forme également auprès de Stuart Patterson et de Nicolas Achten. Entre la Belgique et la Suisse, il collabore avec différentes formations musicales, telles que le chœur professionnel « The New Baroque Times », la troupe d’opérette « Divertissements Royaux », l’ensemble de musique de chambre « PasSages », ou encore l'ensemble baroque « Hortus Amoris ». Il participe à plusieurs créations, avec des œuvres de Viviane Mataigne, de Diego Borello, de Laszlo Kiraly, et de Benoît Jacquemin. A l’opéra, il a notamment chanté Papageno (Die Zauberflöte, Mozart), Enrico (L’Isola disabitata, Haydn), le comte Robinson (Il Matrimonio segreto, Cimarosa), Malatesta (Don Pasquale, Donizetti), Enée (Dido and Aeneas, Purcell), ainsi que Ben (The Telephone, Menotti).

Mathieu Alexandre, mise en scène

Né en 1991 en Belgique, Mathieu Alexandre commence le théâtre à 12 ans à l’Athénée royal de Nivelles. A 14 ans il s’inscrit au cours de déclamation et d’improvisation d’Olivia Goffin, à l’Académie de Nivelles. L’année suivante, il intègre le cours d’art dramatique de Patricia Dacosse. Par la suite, il entre au Conservatoire royal de Bruxelles. Dès la fin de la deuxième année, Jean-Claude Idée l’engage comme assistant–metteur en scène sur « Les vieilles chansons maléfiques » de Jon Marans, à l’Atelier Théâtre Jean Vilar de Louvain-la-Neuve. Le spectacle sera repris les deux saisons suivantes, à l’ATJV et en tournée.

Parallèlement au Conservatoire, Mathieu Alexandre tourne plusieurs courts-métrages, dont La chambre noire de Maxime Pistorio, qui sera plusieurs fois sélectionné en festival, et notamment primé au Festival de Villeneuve-sur-Scène. En juin 2014, Mathieu Alexandre décroche son Master en art dramatique avec distinction. En septembre 2014, il joue dans Médée d’Eurypide au Théâtre de la Place des Martyrs. Début 2015, il met en scène « En cas de dépressurisation » de Jérôme et Laura Noël au Café-théâtre de la Toison d’Or. Le spectacle sera repris début 2016 au même endroit. Il collabore aussi au travail sur « Le Capitaine Henriot » de François-Auguste Gevaert, un opéra comique, dont il écrit l’adaptation. C’est là qu’il rencontre Léonard Schneider et Alice Grandjean.

En juin 2015, il est engagé à plein temps aux Universités Populaires du Théâtre, où il travaille comme acteur et assistant de production, postes qu’il occupe toujours actuellement. En 2016, en plus de son travail aux UPT, il est contacté par Léonard Schneider et Alice Grandjean pour mettre en scène The Telephone de Menotti. Il a récemment signé une nouvelle mise en scène d’opéra, avec Il Matrimonio segreto de Domenico Cimarosa.

Carolyn Woods-Jardine, piano

Carolyn accompagne chœurs et solistes depuis l’âge de 14 ans : « The Ontario Presbyterian Chorus » (tournées au Canada ainsi qu’en Irlande et en Ecosse), le chœur « Garimel » (Antigua aux Caraïbes et tournées dans les îles de St-Thomas et Ste-Croix ), le « Chœur de l’église de La Rochette » à Neuchâtel, le « Chœur de la Béroche », le « Chœur d’hommes l’Helvétienne » de Gorgier (dont elle reprend la direction en 2011), le « Sapin Chantant », évènement qui rassemble les différentes chorales de la Béroche (dont elle reprend également l’organisation et la direction) et finalement, le Chœur de l’Université de Neuchâtel.

Quant à sa formation, elle débute à Toronto où elle obtient en 1992 un diplôme de concert du “Royal Conservatory of Music” dans la classe d’Aasta Levene, et se poursuit à la Chaux-de-Fonds où elle obtient, sous la direction de Catherine Courvoisier, le diplôme de musique de chambre en 2000 et le diplôme d’accompagnement en 2001 du conservatoire de Musique de Neuchâtel.

Cédric Liardet, accordéon

Jouant de l’accordéon depuis plus de 20 ans, Cédric Liardet a étudié l’accordéon dans l’école d’Annie Puigrenier. Il a gagné de nombreux premiers prix (dont le prix Max Francis) aux concours de l’Accordéon Club de France (ACF).

Cédric Liardet a suivi quelques masterclass au CNIMA Jacques Mornet (Auvergne, France), en compagnie des plus grands accordéonistes et pédagogues actuels (Yuri Shishkin, Mika Värynen, Roman Jbanov, Domi Emorine, Nathalie Boucheix et Jacques Mornet).

Variant les genres et les activités musicales, il a en parallèle effectué des études d’ingénieur du son et joue actuellement avec The Rambling Wheels (claviers), Jessica Comeau « Duo dans mon char » et enregistre, produit et mixe différents genres et projets musicaux.

Steve Muriset, compositeur et directeur artistique

41 ans, marié avec pour seule maitresse et progéniture, sa musique! – est un curieux de nature, un receveur – presque ! – universel. Cela se représente dans sa formation polyinstrumentiste (une dizaine si on admet le chant !), par le fait qu’il fut nommé professeur d’arrangement à l’Ecole de Jazz et de Musiques Actuelles de Lausanne avant que d’avoir obtenu son diplôme « classique » au conservatoire de Neuchâtel, ou par son éclectisme en tant que compositeur, son œuvre rassemblant, pêle-mêle, opérette, comédies musicales, chansons, messe, oratorios, poèmes symphoniques, musiques de film…

C’est également un « jusqu’au-boutiste » car si la direction d’orchestre n’était pas une vocation en soi, il s’est perfectionné auprès d’Yves Cohen (lui-même un élève de Bernstein !) dans le sud de la France, plusieurs années durant afin de pratiquer cet art le plus dignement possible. Et c’est ainsi, que loin de ses aspirations premières, il a dirigé dans toute la Suisse, notamment les Berner et Bieler Symphoniker, ainsi que les orchestres des jeunes du conservatoire neuchâtelois, mais également – fidèle à son éclectisme – tout ce qui se dirige : fanfares, chœurs, accordéons, big bands, etc.